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Femmes tueuses en srie ?
Les femmes tueuses en srie existent
bien mais elles sont trs rares.
Les meurtres en srie possdent presque tous un
ct sexuel, ce qui peut expliquer la trs faible minorit de femmes
" serial killers ".
L'homme vit une
dichotomie : sexe / amour. Cela signifie qu'il dissocie le sexe de
l'amour, alors que la femme assimile sexe et amour.
Lors de l'existence d'un problme sexuel, l'homme a une raction physique : la
punition est le viol. La femme, quant elle, a une raction de douleur et la
punition est le refus de relations sexuelles. Notons que le sexe est li au
pouvoir (domination/soumission).
| Le taux de testostrone lev de l'homme
expliquerait galement pourquoi ses fantasmes meurtriers sont plus violents
et plus agressifs que chez la femme. Chez l'homme, sa colre vis--vis de
ses victimes se sexualise. Il existe des femmes "tueuses en srie" mais
aucune d'entre elles n'a commis, de sa propre initiative, de crime
connotation sexuelle. Le plus souvent, elles passent l'acte dans les
hpitaux ou les maisons de retraite (lieux de travail) - on les surnomme les
"anges de la mort" ou "les
infirmires tueuses" (comme Christine Malvre)- Elles
utilisent gnralement du poison . Elles tuent pour mettre un terme la
souffrance d'un plus faible (personne ge, enfant, patient ou proche) ou
provoquent la mort afin de tenter de sauver la victime et de s'en
vanter. |
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Femmes agissant avec leur conjoint...
Si une femme est tueuse en srie, elle pourra
tre pire qu'un homme (plus imaginative dans l'laboration de la torture des
victimes). Dans le cas des "Amants de la Lune de Miel",
Raymond Fernandez pluchait les petites annonces la recherche de femmes
esseules et fragiles, leur promettant mariage, enfants et bonheur. Beck se
prsentait comme la soeur du soupirant. Une fois dans leurs filets, les femmes
taient tortures par Martha et acheves par Raymond coups de marteau. Leurs
victimes auraient t au nombre de 20.
| Martha Beck n'a pas eu une enfance "facile"
(comme nombre de tueurs en srie). Son pre abandonne le domicile conjugal.
Souffrant d'un drglement hormonal, adolescente, elle pse prs d'une
centaine de kilos. A l'ge de 13 ans, elle se fait violer par son frre an
et sa mre ne trouve rien d'autre dire qu'elle est la seule fautive. Par
la suite, elle obtient brillament son diplme d'infirmire. Pourtant de
nombreux postes lui sont refuss cause de son physique peu avantageux.
Seule, laide et dsespre, elle cherche alors l'me soeur par petites
annonces. C'est ainsi qu'elle rencontre Raymond Fernandez. Ils massacrrent
ensemble leurs victimtes coups de marteau, les ayant dpouilles de toutes
leurs conomies. Ils ont t excuts ensemble en 1951. |
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| Citons galement le cas des
Tueurs de la Lande, Ian Brady et Myra Hindley.
Brady, fasin par le nazisme et la torture, entrane sa compagne dans sa
folie. Myra Hindley, avant sa reonctre avec Ian Brady, n'apparaissait pas
comme quelqu'un de dtraque. L'amour rend aveugle ? Entre 1963 et
1965, ils kidnappent 3 enfants, les torturent, les photographient dans des
postures pornographiques et enregistrent leurs supplications. Ils font
l'amour tout en coutant cette bande son [n.b. on pourrait parler de "snuff"
audio]. Certains disent que la culpabilit de Hindley n'est pas vrifiable
et qu'elle n'aurait t que complice et spectatrice mais pas active... |
Gerald et Charlene
Gallego, maris sans enfant, svissent sur les routes amricaines
entre 1978 et 1981. Gallego utilise sa femme pour attirer des auto-stoppeuses
qui'il viole, torture et enterrent parfois mme vivantes. Dans ce cas de serial
killers, la femme n'est utilise que dans le mode opratoire. Son rle dans le
meurtre est moindre que celui de son mari.
| Le cas de
Aileen Wuornos est plus flagrant : lesbienne dsenchante,
elle tue 10 hommes d'ge mur en 11 mois. Auto-stoppeuse, elle abat ses
amants d'un soir, laissant comme signature un prservatif sur le cadavre
(1989 - 1990). |
Enfin, prcisons que,
la plupart du temps, il y a une connotation sexuelle dans le meurtre
en srie, mis part chez les serial killers qui disent avoir une mission. Ce
qui expliquerait que les femmes tueuses en srie soient moins nombreuses.
Parfois, la connotation sexuelle n'est pas
vidente sur la scne du crime.
Par exemple, le Saloon Killer, qui tuait ses victimes distance avec son
fusil, obtenait son orgasme au moment o il appuyait sur la gachette. Son arme
le faisait se sentir "Homme". De mme, d'autres serial killers n'ont pas
d'orgasme sur la scne du crime. Ils emportent un "trophe" ou un souvenir de
leur victime chez eux, et l, ils obtiennent satisfaction sexuelle avec cet
objet .
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